Discussion autour du pouvoir...

Dès l'origine des Sociétés, ceux qui s'étaient investis du pouvoir se sont rapidement convaincus de ce que, pour conserver leurs prérogatives, il était indispensable d'éradiquer le pouvoir et l'instinct individuel.

L'éducation devait dès lors faire son oeuvre et remplir sa mission.

Toutefois l'instinct etant inhérent de la nature humaine il paraissait impossible de le réduire à néant.

Qu'à celà ne tienne !!!

La religion serait mise en charge de canaliser les pulsions et de permettre la libération, partielle, de l'instinct individuel...

Qui en effet se surprend, notamment en cette période de Pâques qui approche, de voir se multiplier des processions, telle celle de la Vierge Noire, où les pénitents parcourent des kilomètres à genoux en se flagellant sans pitié.

Dit on d'eux que ce sont d'épouvantables pervers?

Qui se surprend de voir dans les églises d'innombrables croyants investir les confessionnaux, se mettre à genoux et avouer, à un inconnu dans la pénombre derrière une grille, les pires péchés qu'ils ont pu commettre et recevoir l'absolution en échange d'une punition qu'ils devront accomplir.

Toutes ces personnes se trouvent être qualifiées de "gens de bien" et se voient reconnaître la qualité de "pieuses".

Certes les temps changent et ces images d'Epinal tendent à s'estomper mais c'est aussi au titre de ce changement des moeurs que l'on assiste au retour de l'instinct individuel et de la renaissance de la violence.

Car la pulsion, l'instinct, la violence font intimement partie de la nature humaine et ne peuvent être étouffés.

Ces excès doivent se libérer d'une manière ou d'une autre.

Si la cocotte minute, emplie de vapeur, ne disposait pas de son bouchon libérateur situé sur son couvercle, il serait impossible de l'ouvrir sans risquer l'explosion.

J'ai pour ma part une appréciation personnelle de ces phénomènes.

A ceux qui ont pu lire mes écrits depuis l'ouverture de ce blogue, il n'aura pas échappé l'Amour et la Vénération que je porte à la Femme.

Celle-là même qui dispose du pouvoir exceptionnel de donner la vie, et qui est de ce fait investie d'une manifeste parcelle de divinité, se doit, à mes yeux de détenir tous les pouvoirs.

Dès lors je n'ai, pour ma part, aucune honte ni aucune hésitation à me mettre à genoux aux pieds d'une Femme, être de chair et de sang, qui peut en être témoin, en ressentir du plaisir, en apprécier la vision, plutôt qu'aux pieds d'une statue inanimée.

Comment aimer une personne si l'on est simplement capable d'en accepter ses seules qualités?

J'aspire quant à moi à permettre à celle qui m'offre une part d'elle-même, ne serait ce que sa complicité, de pouvoir se révéler, se libérer, s'épanouir totalement.

Je désire autant sa tendresse que sa violence et souhaite qu'elle puisse exprimer l'un comme l'autre librement, sans aucune hésitation, sans aucune retenue, sans aucun scrupule.

Ce n'est qu'à ce seul prix qu'elle pourra retrouver enfin son âme d'enfant, non encore éprouvée par les "bienfaits" d'une éducation policée, qu'elle pourra réellement libérer ses instincts et ses pulsions sans se soucier de ce que l'autre pourrait penser ou ressentir...

L'epreuve dans une relation est toujours bénéfique...

Désirer l'autre c'est d'abord pouvoir absolument tout accepter de lui, sinon on ne mérite pas même son regard.